Lorsqu’un patient perd des dents, son médecin est confronté à deux options : la pose d’un implant dentaire ou d’une prothèse fixe ou flexible. Bien qu’il existe de nombreuses méthodes de traitement alternatives pour remédier à la perte de dents, chacune d’entre elles présente des avantages et des inconvénients qui doivent être pris en compte pour fournir le traitement le mieux adapté au patient.
Quels sont les cas où la pose d’implant dentaire ne peut pas se réaliser ?
Il existe des cas où la pose d’implant n’est pas recommandée, voire complètement interdite.
De manière générale, les pathologies liées au cœur ne peuvent être éligibles à la pratique d’implantologie dentaire :
- un infarctus récent dans la période qui nécessite une pose d’implant ;
- une insuffisance cardiaque grave (une cardiomyopathie) ;
- une maladie cardiaque en rapport avec les valves du cœur (valvulopathies).
Lorsque vous êtes atteint d’ostéoporose, lorsque vous êtes en radiothérapie ou que vous souffrez de maladies immunologiques. Lorsque vous présentez un cancer en cours, un cancer installé ou une maladie des os. La prise de certains traitements immunodépresseurs congénitaux ou acquis pour certains cancers empêchent également la pose d’implants dentaires.
Quelles alternatives existent à la pose d’implant dentaire ?
Il existe plusieurs alternatives pour éviter ou remplacer une pose d’implant dentaire.
Les prothèses fixes
Ces prothèses ont l’avantage de ne pas abîmer les dents naturelles qui se situent à côté de la pose d’origine. Elles peuvent être placées sur tous types d’os, même en cas de manque ou d’absence dans certaines zones.
Ces prothèses sont aussi moins coûteuses et plus simples à fixer que les implants dentaires. Elles offrent plus de confort et ont une durée de vie plus importante que les prothèses dentaires amovibles et les prothèses sur racines.
En revanche, l’entretien peut s’avérer plus compliqué que pour certaines solutions alternatives, car il n’est pas possible d’atteindre le dessous des prothèses et de correctement les nettoyer avec une brosse à dent classique. Il est nécessaire d’employer un jet dentaire pour un nettoyage efficace et éviter les infections.
Pour finir, il est impossible d’éviter « d’user » les dents sur lesquelles la prothèse fixe est installée.
Par exemple, le bridge est une prothèse partielle fixe qui forme un pont entre deux dents. Ce type de prothèse autorise le remplacement d’une dent absente, voire deux en s’appuyant sur les dents voisines. En revanche, il y a un risque de fracture élevée si le bridge remplace plus de deux dents.
Les prothèses flexibles
Ces prothèses sont dites flexibles, car elles sont fabriquées en résine souple qui ne nécessitent pas d’implants dentaires pour être fixées, à l’inverse des prothèses amovibles classiques. Constituées d’un matériau solide, souple et léger, ces prothèses flexibles permettent à la mâchoire inférieure (la mandibule) de fléchir et de bouger correctement tout en affichant un port plus naturel. Les attaches sont conçues en acrylique et non en métal, elles offrent donc un confort d’utilisation tout en restant moins visibles que d’autres types de prothèses. Ces prothèses peuvent être amovibles ou partielles.
En revanche, ces prothèses flexibles sont plus onéreuses que des prothèses fixes et nécessitent une bonne hygiène dentaire.